L’été Diabolik
L’été 1967, celui de ses 15 ans, restera pour Antoine le plus troublant de sa vie. En l’espace de quelques jours, sa vie va basculer et de tragiques et mystérieux évènements vont le marquer durablement. Son quotidien devient alors digne d’un roman… Et c’est d’ailleurs lors de la publication de son premier roman, 20 ans plus tard qu’Antoine comprendra enfin la teneur de ce qu’il a vécu cet été là.
Tout commence par un simple match de tennis dans lequel Antoine rencontre Erik, un jeune de son âge. Les évènements s’enchainent alors et nous glissons dans un pur roman d’espionnage.
Une ombre plane, celle de Diabolik qu’Antoine découvre cet été là. Diabolik, c’est ce fameux criminel de comics italien des années 1960, qui a le pouvoir de se substituer à n’importe qui grâce aux masques parfaits qu’il porte. Dès lors le récit devient intrigant et nous doutons de tout et de tous.
Après « Souvenirs de l’Empire de l’atome » qui était un hommage à la littérature de science-fiction, Thierry Smolderen fait référence ici aux thrillers rétro de sa jeunesse : Diabolik bien sûr, mais aussi Fantomas et beaucoup d’autres « classiques » qui apparaissent en filigrane au cours du récit.
Le dessin rétro et pop art d’Alexandre Clerisse nous plonge immédiatement dans l’ambiance de l’époque.
Un excellent album bourré de références et plein de suspens….
L’Eté Diabolik de Thierry Smolderen et Alexandre Clerisse
Dargaud – 21 €